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Sont présentées ci-dessous les races françaises d’oies avec un standard. On trouvera d’ailleurs le standard complet dans le recueil édité par la FFV : voir le site Livres et standard. Mais d’autres oies françaises, sans standard, existent : l’oie de Bresse ou de l’Ain, l’oie grise du Marais poitevin, l’oie huppée et panachée du Tarn, l’oie de la Meuse… Les gens intéressés par ces races oubliées peuvent se procurer l’ouvrage Ces races de volailles françaises qui n’existent pas…, voir le site Livres et standard. |
![]() Les éleveurs doivent rechercher et sélectionner les su jets assez bas sur pattes et au corps aussi large que possible permettant un bon développement des organes intérieurs, notamment du foie. Les oeufs à couver pèsent 120 g environ. Mâle et femelle ont la même masse : de 4 à 4,5 kg. Diverses variétés sont reconnues : cendré, blanc, cendré et blanc, pie cendré. |
![]() Comme son nom l’indique, cette race est originaire du sud-ouest de la France, mais pour être honnête il faut dire qu’elle a été façonnée dans sa forme actuelle par les éleveurs anglais. C’est un oiseau de taille énorme, à la carrure épaisse et massive, à l’attitude fière ; cou fort ; tête large et courte avec bavette ; panouille double fermée à l’arrière et touchant le sol. Son plumage est abondant, fort, serré sur les régions supérieures du corps, mais très épais, plus lâche et plus doux dans les parties basses, bouffant aux cuisses et au croupion. Le jars pèse de 9 à 10 kg et l’oie de 8 à 9 kg. Les oeufs à couver doivent peser 160 g minimum. |
![]() Oie sans bavette, un peu plus légère, à la silhouette élégante, aux taille et forme plus fines que le type à bavette (Jars : 8 à10 kg ; oie : 6 à 8 kg). Le volume n’exclut ni la sveltesse des formes ni l’agilité dans la démarche. Son plumage est abondant, serré, mais moins épais sur le croupion et les cuisses que sur le dos et la poitrine. Ce type sans bavette est plus productif que le précédent et est prioritairement utilisé pour l’obtention des foies gras dans le sud-ouest. L’oie de Toulouse est, sans contestation possible, l’oie française la plus connue à l’étranger, mais c’est principalement sa variété » à bavette » qui est sélectionnée. Celle-ci est aussi dénommée oie de Toulouse type industriel tandis que la variété » sans bavette » est appelée type agricole. |
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![]() C’est une oie moyenne (le jars pèse 7 à 9 kg et l’oie 6 à 7,5 kg) : la panouille est absente ou peu prononcée. Bec jaune orangé marqué avec onglet plus clair tirant sur le rose, iris bleu clair, tarses jaune orangé sont ses principales caractéristiques. Elle est élevée pour sa chair, ses plumes et son duvet, comme les autres oies, mais aussi pour sa peau garnie de duvet commercialisée sous le nom de » bandes de cygnes » ou » peaux de cygnes « . |
![]() Oie rustique à élever en liberté presque totale ; grande marcheuse. Autrefois utilisée pour ses plumes. Deux variétés : blanc, pie cendré. Jars : 5 à 6 kg ; oie : 4 à 4,5 kg. |
![]() C’est une oie de taille moyenne (Jars : 4,5 à 5,5 kg oie : 4 à 5 kg) qui pond des oeufs de 120 g. Son corps est massif, mais elle reste élégante. Très rustique d’élevage facile, elle sera maintenue dans de grands herbages où elle trouvera une grande partie de son alimentation. |